14 déc. 2018

La résilience passe par les femmes et par l'anarchie, et c'est un ex-flic qui le dit



C'est un "accident de conscience", durant la crise libyenne, qui a poussé Alexandre Boisson, ancien policier puis garde du corps de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, à claquer la porte de l'Elysée. Mettant à profit son expérience du terrain et du monde politique, ainsi que tout un travail de recherche personnel sur l'état du monde, il s'est spécialisé dans l'étude des risques systémiques et des moyens de les prévenir. Cofondateur de l'association SOS Maires, il aide aujourd'hui les citoyens et les élus à penser et préparer la résilience des territoires aux chocs économiques, énergétiques, alimentaires et sécuritaires importants qu'ils sont appelés à connaître.

Alexandre Boisson livre à Julien Devaureix, réalisateur du podcast Sismique, sa grille de lecture du présent et de l'avenir, des enjeux énergétiques, géo-politiques et de citoyenneté d'aujourd'hui, et du mouvement des gilets jaunes - exposant comment, selon lui, devenir résilient dans un monde incertain. Je suis le premier surpris de me retrouver autant dans ses propos. Et je suis 100 % sur la même longueur d'onde lorsque qu'il affirme, imperturbable, que "la résilience passe par l'anarchie", et par le fait de redonner toute sa place à la femme dans la société.

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